"La révolution ne vient pas remplir une nécessité esthétique, mais solutionner une série de problèmes d'ordre social qui sont posés." Juan Garcia Oliver, juin 1936 |
catalogue commander chroniques liber...terre archives contacts liens retour accueil copinage![]() Les anarchistes dans les geôles franquistes / 280 pages / 20 € Note du traducteur, Renacer Soler : [...] J’ai suivi, enfant et adolescent en exil, les hauts faits de ces guérilleros mythiques qui donnaient leur vie à cet idéal qui sera aussi le mien. J’ai vu ma mère pleurer trop souvent lorsque un tel ou tel autre qui était passé à la maison la semaine dernière était “tombé”. Je me suis donc attelé à cette tâche avec beaucoup de tendresse et plus de coeur que de tête. Dés le début j’ai compris l’impossibilité qui serait la mienne de rendre l’extraordinaire ambiance de cette période dans ce milieu anarcho-syndicaliste, ambiance si bien décrite par l’auteur, où il suffisait d’arriver en disant que l’on était un compañero pour que la porte s’ouvre, et que la compañera ajoute de l’eau à la soupe (comme disait Kropotkine en exil à Londres).[...] [...] Je ne sais si j’ai réussi à rendre la richesse de ce livre, contrepoint et interpénétration de
l’autobiographie d’un homme, d’une période de l’histoire d’Espagne, de l'expression d’une
idéologie inébranlable et d’une incroyable galerie de portraits.[...]
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![]() JUAN GARCIA OLIVER : L'ÉCHO DES PAS Le livre épopée des mémoires de Juan Garcia Oliver / 640 pages / 25 € L'écho
des pas est resté jusqu'à ce jour inédit en français. A sa parution
originale en espagnol en 1978, « le pavé de Garcia Oliver -650 pages- y
produisit quelques effets, dont l'irritation ne fut pas le moindre.
C'est que le bonhomme avait l'avantage d'exaspérer d'abord les siens,
et ce depuis longtemps » comme l'écrit Freddy Gomez qui signe la
préface de cette édition française.
Quand il proposa au Plenum du 23 juillet 1936 que la CNT prenne tout le pouvoir en Catalogne, Garcia Oliver ne fut pas suivi. Seul le canton du Bas Llobregat vota pour sa proposition. C'est le ralliement à l'idéologie de front républicain qui prévalut... Pour Garcia Oliver, tout s'est joué ce 23 juillet. "Je n’en revenais pas. C’était le Plénum de fédérations locales et cantonales le plus insolite. Des délégués convoqués dans l’urgence et ignorant ce dont on allait parler dans cette assemblée, venaient d’adopter des positions qui jetaient par terre tous les accords fondamentaux de la CNT ignorant les aspects les plus élémentaires de son histoire d’organisation fortement influencée par le radicalisme anarchiste", écrit-il. Le témoignage de celui qui fut, depuis 1919, un des hommes clé de la CNT, tour à tour garçon de café, organisateur de syndicats, homme d'action revolver au poing et... ministre de la justice est incontournable (...) Il s'agit des mémoires parues en 1978, inédites en Français de celui qui "n'a pas voulu occulter tout ce qui jusqu'alors avait été censuré même par les propres anarchistes ou traité de façon obscure dans l'histoire de la CNT. En définitive, il ne se tait pas pour critiquer les mythes et les martyrs de l'anarchisme." Solidaridad Obrera n° spécial 2007 Sur Garcia Oliver :
![]() GUERRE, EXIL ET PRISON D'UN ANARCHO-SYNDICALISTE Cipriano Mera / 22 €
Le témoignage offert dans ces pages a, entre autres, le
mérite d’exposer de façon simple et concise la participation des unités
de la C.N.T. dans un des secteurs géographiques les plus chauds de la
guerre civile: la zone du centre de l’Espagne. Son
auteur, Cipriano Mera, militant anarcho-syndicaliste notoire, se
trouvait derrière les barreaux de la prison Modelo de Madrid lorsque la
rébellion militaire éclata. Dès sa mise en liberté, il prit les armes
pour ne plus les abandonner qu’au dernier jour de la guerre. Il nous
raconte son expérience sans ambages ni circonlocutions, par le vif.
Sans éluder certains aspects doctrinairement discutables, comme la
militarisation des milices, Mera, témoin mais surtout acteur, assume
l’entière responsabilité de son intervention. Il ne passe rien sous
silence et évite les justifications a posteriori. Il nous dit sa
guerre.(...)
Extrait de la préface de Fernando Gomez Pelaez
Sur Cipriano Méra :
![]() LE RÉSEAU D'ÉVASION DU GROUPE PONZAN Francisco Ponzan faisait partie du
service de renseignement des Colonnes Confédérales de la CNT sur le
front d'Aragon dans
les
années de la guerre civile espagnole (1936/1939), il mit ses
compétences au service de la Résistance dans le Sud-Ouest toulousain en
mettant en place un réseau d'évasion par la frontière espagnole...
Un document indispensable. Sur Francisco-Vidal Ponzan :
![]() JOSÉ ESTER BORRAS, Une vie de combats (1913-1980) Violette Marcos - Juanito Marcos / N° 9 des cahiers du Coquelicot / 120 pages + cahier photo -12€
José
Ester Borras n’était pas un homme extraordinaire. Il n’était pas de
ceux dont on fait les héros. Il faisait partie des petits, des sans
grades qui participent à une histoire à échelle humaine. Poutant il
traversa des épisodes de la grande histoire, celle des livre brochés.
Ouvrier tourneur dans l’Espagne des années 1930, à l’annonce de la
guerre civile il s’engage dans la colonne Tierra y Libertad. Il affronte
alors les troupes franquistes et les geôles staliniennes. Contraint de
fuir en France où la Seconde guerre mondiale éclate, il choisit la
Résistance. Arrêté, il se trouve à Mauthausen où il praticipe à la lutte
clandestine dans le Comité international. La guerre finie, il aurait pu
s’en tenir là. Mais non. Embarqué dans l’Office français de protection
des réfugiés et apatrides (OFPRA), il s’acharne à défendre ceux qui
étaient en butte à toutes les percécutions totalitaires, en Espagne
comme en URSS. Or dans les années 1950-1960, dénoncer les camps de
concentrations soviétiques c’était se trouver avec des hommes comme A.
Camus ou D. Rousset face aux staliniens du PCF.Autre combat. C’était,
un «sans grade» traversant l’histoire qu’il contribua à faire, à sa
manière.
![]() DERRIÈRE LES BARRICADES DE BARCELONE Axel Österberg / N° 8 des cahiers du Coquelicot / 88 pages / 10 € L'auteur,
Axel Österberg, agitateur convaincu des jeunesses libertaires
suédoises, la SUF, se trouvait par hasard à Barcelone quand éclatèrent
la guerre civile espagnole et la Révolution initiée par les
anarchistes. Spectateur exceptionnel, son récit « Derrière les
barricades de Barcelone » sera le premier récit suédois des
évènements qui se déroulent à Barcelone.
Il s'agit d'un texte écrit
dans l'urgence, dans lequel Österberg essaye d'éclairer ce qui est en
train de se passer à Barcelone, d'expliquer les changements profonds
qui se sont produits dans la société et de couper court aux rumeurs
sans fondement que, d'après lui, la presse scandinave à publiées sur
les jours qui ont suivi le 19 Juillet. Il s'agit plus d'un reportage
que d'une analyse des faits, c'est aussi de la propagande, propagande
pour la cause anarcho-syndicaliste et aussi pour la cause du peuple
catalan.
commander
Des Cadres de Défense aux Comités révolutionnaires de Quartier, aux Patrouilles de Contrôle et aux Milices Populaires
Augustín Guillamón/ N° 7 des cahiers du Coquelicot / 276 pages / 18 € La mise en déroute de l’armée fasciste par
le peuple de Barcelone, le 19 juillet 1936, est un des mythes les plus
enracinés de l’histoire de la Révolution sociale espagnole. La «
spontanéité » de la réponse ouvrière et populaire au soulèvement
militaire fut catalysée et coordonnée par les Comités de Défense de la
CNT. Ces Comités furent les noyaux de l’armée des milices, qui
délimitèrent le front d’Aragon dans les jours suivants. Ils posèrent
également les bases des nombreux Comités Révolutionnaires de Quartier,
qui allaient contrôler Barcelone jusqu’à la ré-instauration du pouvoir
bourgeois de la Généralité, avec l’appui indispensable des Comités
supérieurs de la CNT et de la FAI. L’insurrection « spontanée » de mai
1937 contre la contre-révolution, dirigée par le stalinisme, ne peut
pas non plus s’expliquer sans les Comités de Défense des quartiers de
Barcelone.
Ce livre rend manifeste l’existence de différentes manières de comprendre la CNT, et l’essence même de la Révolution libertaire, au sein du mouvement anarcho-syndicaliste de l’époque. Ces différences, au cours de la période républicaine, et durant la Guerre Civile, produisirent de nombreux chocs entre les défenseurs intransigeants de la révolution sociale depuis les Comités de base et ceux qui voyaient la CNT comme un parti de plus du camp antifasciste, toujours avec l’excuse de la gravité du moment. Finalement, les uns comme les autres furent vaincus politiquement au cours de la guerre. On peut entrevoir la forme qu’aurait pu adopter la société libertaire, dans une Barcelone dont la cohésion et la structuration s’effectuaient au travers des Comités de Quartier, protégés par les Comités de Défense. Les Comités de Défense de la CNT. Protagonistes des barricades de Barcelone en juillet 36 et mai 37. (Juillet 2014) Texte de la présentation du livre "Les
comités de défense de la CNT à Barcelone (1933-1938)", publié en
espagnol, réalisée le 3 décembre 2011, Salle du Sénéchal à Toulouse par
Augustin Guillamon.
![]() VERS UNE NOUVELLE RÉVOLUTION
Jaime Balius & Amigos de Durruti / N° 6 des cahiers du coquelicot / 10 €
"A
cette heure historique où nous sommes couverts de sang, nous accusons,
sans euphémisme, les politiciens républicains d'avoir par leur haine du
prolétariat favorisé ouvertement le fascisme. Nous accusons
Azaña, Casares Quiroga, Companys, les socialistes, tous les comédiens
de cette République, née d'une saynète printanière qui a détruit les
foyers de la classe ouvrière. Et cela arrive parce qu'on n'a pas fait
la révolution au moment voulu."
Juillet 36, mai 37, deux occasions manquées pour Balius et "Les amis de Durruti" d'une prise de pouvoir par le prolétariat catalan. Jaime Balius (1904 - 1980), secrétaire du Groupement des amis de Durruti écrivit "Vers une nouvelle révolution" en 1938. Il préfaça ce texte en 1978 pour une édition anglaise. Jusqu'ici inédit dans son intégralité en français, "Vers une nouvelle révolution" est augmenté dans cette édition d'autres articles de Jaime Balius, Pablo Ruiz et Charles Ridel.
Anne Carratié / N° 5 des cahiers du Coquelicot / 11 €
Un
témoignage, parmi d'autres, sans prétention historique mais soucieux
de rapporter un vécu à travers la réalité des événements. Comment naît
un mouvement d'inorganisés, regroupés par affinités et ponctuellement.
Quelles sources, quels courants à l'origine de ce mouvement ? Qui a
aujourd'hui entendu parler des groupes libertaires autonomes,
transparents et affinitaires ? Quel trajet jusqu'à la mouvance
toulousaine plus antiautoritaire que libertaire ? Comment cette
mouvance secoua, amusa, choqua, la vie toulousaine dans les années
1970-80. Spécificité de cette mouvance dans ses interventions entre
sabotages
violents et sabotages burlesques et, le plus souvent, l'humour de ses
revendications.Spécificité de la rapidité des réactions offensives et de solidarité. Spécificité de ces regroupements si ponctuels et si affinitaires que
les moyens répressifs sont restés impuissants la plupart du temps, ou
s'en sont pris à des innocents. Et à partir de cet itinéraire
particulier, ces pages veulent illustrer l'originalité de cette
mouvance toulousaine. Lire la chronique de Noël Godin dans CQFD
![]()
Nils Lätt / N° 4 des cahiers du Coquelicot / 10 €
L’expérience
de Nils Lätt dans l’Espagne de 1937 s’articule autour de trois moments
importants : sa participation à la guerre au sein de la plus connue des
colonnes libertaires sur le front d’Aragon, suivi de son
hospitalisation qui lui permit de vivre de près les évènements
tragiques de mai 1937 en Catalogne, et finalement, son expérience assez hors de l’ordinaire pour
un combattant que fut son séjour prolongé dans une collectivité
agricole. Le marin anarchiste Lätt, avec ce témoignage détaillé écrit
sur le vif, nous offre une lecture passionnée et passionnante des
évènements d’une richesse extraordinaire de faits et de données qui se trouvent confirmés dans des études historiques récentes abordant le même sujet.
![]() ![]() CATALOGNE LIBERTAIRE 1936/1937 André et Doris Prudhommeaux / N° 3 des cahiers du Coquelicot /10 € Le témoignage sur le vif d'André Pudhommeaux et de sa compagne Doris dans la tourmente révolutionnaire de cette année-clé... 1 ère édition "Terre Libre" mars 1937 2 ème édition cahier Spartacus n° 11 de novembre 1940 commander ![]() LIBER...TERRE La chronique 1995/2006 N° 2 des cahiers du Coquelicot / Collectif / 8 € La chronique Liber...Terre extraite des dix ans de publication papier et regroupée là avec photos de graffs et dessins d'actus... commander ![]() COLLECTIVISATIONS N° 1 des cahiers du Coquelicot L'oeuvre constructive de la révolution espagnole / collectif / 13 €
"On ne trouvera dans ce livre , ni des louanges, ni des calomnies; ni des exagétations, ni des affirmations. Nous avons donné simplement la parole à l'ouvrier espagnol pour qu'il raconte au monde entier ce qu'il a fait pour obtenir et pour défendre sa liberté et son bien-être" Le document de référence sur les collectivités en 1936 et 1937 dans l'Espagne révolutionnaire... Autres publications ![]() ODYSSÉE POUR LA LIBERTÉ Les camps de prisonniers espagnols, 1939- 1945 / Marie-Claude Rafaneau-Boj / 342 pages + un cahier photos / 20 € « L’Espagne n’est plus l’Espagne, dit tristement le poète Miguel
Hernandez, les larmes aux yeux ; c’est une fosse commune, un cimetière
immense, tout rouge et bombardé. C’est ainsi que l’ont voulu les
barbares. » Fuyant la guerre civile, 500 000 Espagnols déferlent sur la France,
entre le 27 janvier et le 12 février 1939, pour y trouver refuge...
Terre d’asile, la France reste fidèle à la tradition. Mais le pays
d’accueil prend vite l’aspect d’un pays concentrationnaire. Ciel, mer, sable, fil de fer barbelé, troupes coloniales allaient être
désormais l’horizon de ces réfugiés, la souffrance et l’humiliation
leur calvaire quotidien... Sept décennies plus tard, qui s’en souvient ? Personne, ou presque. Il est alors urgent de leur rendre justice...
Originaire du Sud-Ouest, licenciée ès lettres, Marie-Claude Rafaneau-Boj a baigné depuis son plus jeune âge dans la culture hispanique. Odyssée pour la liberté est la première étude complète sur le drame des républicains espagnols. ![]() ![]() ![]()
Emile
Pouget / 8 € le numéro
Emile pouget sous-titrait son Almanach 1898, an 106 du calendrier révolutionnaire ainsi: "Farci de chouettes histoires et de galbeuses illustrations"... En efFet on peut y lire un article intitulé "l'autorité tue l'amour" et y admirer un dessin légendé "TOUT POUR UN , RIEN POUR TOUS ! Sacré Pouget ! commander ![]()
LA FOIRE AUX ÂNES...
Ou de l'abolition du salariat
Gaston Britel /version bilingue Français-Espagnol / 10 € "Que cela plaise ou non,
il est évident que nul n'apprendra jamais à nager sans se mettre à
l'eau, et qu'il est impossible de sortir du salariat sans entreprendre
la distribution et l'usage gratuit des richesses."
Voilà le leitmotiv qui ficelle de rouge cette étude économique datant de 1951 et écrite par un certain Gaston Britel, berger de son état. Nous avons retrouvé ce livre en version espagnole dans la valise d'un vieux libertaire toulousain. Britel l'avait à l'origine auto-édité en français, les anarchistes espagnols l'avaient traduit dans leur exil toulousain. Nous avons gardé et réuni les deux versions (française et espagnole) dans cet ouvrage. ![]() CULTURE D'EXIL
ESPAGNOLS DANS LE SUD-OUEST, 1939/1975
Violette Marcos, Juanito Marcos / 10 € Après la guerre civile,
500 000 Espagnols franchirent la frontière des Pyrénées pour se
réfugier en France. Internés dans des camps de concentration, abattus
par la défaite, le froid et la faim, ils trouvèrent un grand réconfort
dans la culture et l’éducation, leviers de leur émancipation. 1945 ne
marqua pas la fin de leur exil. Au contraire, les réfugiés de 1939
deviennent peu à peu, de gré ou de force, des immigrés à titre
définitif. Ils n’eurent de cesse désormais de renoue avec leur culture
et de découvrir celle de la terre d'accueil.
![]() FRANCISCO FERRER I GUARDIA
UNE PENSÉE EN ACTION Violette Marcos, Annie Rieu, Juanito Marcos / 12 € Entre Barcelone et Paris, Fransisco Ferrer i Guardia (18591909)
fréquenta de nombeux révolutionnaires : Pierre Kropotkine, Errico
Malatesta, Jean Grave... Mais ses centres d'intérêts ne s'arrêtaient
pas là... Les auteurs ont voulu rappeler les enthousiasmes, les rêves,
les ambitions d’une époque, très loin de nous dans leur expression, et si proches dans leur contenu. Tout n’est peut être pas à réinventer.
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